*~ S'il Suffisait D'aimer ~*

Je Croi Toi
Je crains la nuit quand tu n'es
pas la 
Ce tout petit au-dela 
Je crains le silence apres les voix 
Ce froid si froid 
Je crains les rues, le jour et les gens 
Et la solitude autant 
Je prie qu'on ne me remarque pas 
Moi je crois toi, toi je te crois 
La pluie, les eclairs et les chats noirs 
La vie me glace d'effroi 
Soudain je sursaute en ne croisant qu'un miroir 
Mais n'ai-je peur que de moi ? 
Je crains les promesses et les serments 
Les cris, les mots seduisants 
Je me mefie si souvent de moi 
Mais de toi, pas, toi je te crois 
La pluie, les eclairs et les chats noirs 
La vie me glace d'effroi 
Mais quand je sursaute en ne croisant qu'un miroir 
N'aurais-je peur que de moi ? 
Je crains les saints, le mal et le bien 
Je crains le monde et ses lois 
Quand tout m'angoisse, quand tout s'eteint 
J'entends ta voix 
Je te crois, toi 
Toi, je te crois 
Moi, je te crois 
Zora
Sourit 
Une rue, les gens passent 
les gens comme on les voit 
juste un flux, une masse 
Sans visage, sans voix 
Quel etrange, aujourd'hui 
Quelque choes, mais quoi? 
Desobeit 
Une rue comme d'autres 
Et le temps se suspend 
Une tache, une faute 
Et soudain tu comprends 
Impudence inouie 
Insolite, indecent 
Zora sourit 
Zora sourit, aux trottoirs, aux voitures, aux passants 
Au vacarme, aux murs, au mauvias temps 
A son visage nu sous le vent 
A ses jambes aui dansent en marchant 
A tout ce qui nous semble evident 
Elle avance et benit chaque instant 
Zora sourit 
Des phrases sur les murs 
Des regards de travers 
Parfois quelques injures 
Elle en a rien a faire 
Elle distribue ses sourires 
Elle en recoit autant 
Zora sourit, effrontement 
Zora sourit, insolemment 
Zora sourit pour elle, elle sourit d'etre la 
Mais elle sourit pour celles, celles qui sont la-bas 
Pour ces femmes, ses soeurs qui ne savent plus sourire 
Alors, des larmes plein le coeur, des larmes plein la vie 
Zora sourit, Zora sourit, Zora sourit 
On
Ne Change Pas 
On ne change pas 
On met juste les costumes d'autres sur soi 
On ne change pas 
Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit 
On ne grandit pas 
On pousse un peu, tout juste 
Le temps d'un reve, d'un songe 
Et les toucher du doigt 
Mais on n'oublie pas 
L'enfant qui reste, presque nu 
Les instants d'innocence 
Quand on ne savait pas 
On ne change pas 
On attrape des airs et des poses de combat 
On ne change pas 
On se donne le change, on croit 
Que l'on fait des choix 
Mais si tu grattes la 
Tout pres de l'apparence tremble 
Un petit qui nous ressemble 
On sait bien qu'il est la 
On l'entend parfois 
Sa rengaine insolente 
Qui s'entete et qui repete 
Oh ne me quitte pas 
On n'oublie jamais 
On a toujours un geste 
Qqui trahit qui l'on est 
Un prince, un valet 
Sous la couronne un regard 
Une arrogance, un trait 
D'un prince ou d'un valet 
Je sais tellement ca 
J'ai copie des images 
Et des reves que j'avais 
Tous ces milliers de reves 
Mais si pres de moi 
Une petite fille maigre 
Marche a Charlemagne, inquiete 
Et me parle tout bas 
On ne change pas, on met juste 
Les costumes d'autres et voila 
On ne change pas, on ne cache 
Qu'un instant de soi 
Une Petite Fille 
Ingrate et solitaire marche 
Et reve dans les neiges 
En oubliant le froid 
Si je la maquille 
Elle disparait un peu, 
Le temps de me regarder faire 
Et se moquer de moi 
Une petite fille 
Une toute petite fille 
Je
Chanterai 
Et quand nous aurons fait le tour 
de nos ultimes projets 
Quand nous apprendrons a aimer nos echecs 
et nos regrets 
Quand nous en serons a ouvrir 
nos livres de souvenirs 
Je chanterai, je chanterai, je chanterai 
je chanterai toujours 
Quand les reves de nos enfants 
deviendront nos esperances 
Quand leurs chagrins d'amour seront les notres 
et notre souffrance 
Quand nos regards nous
suffiront 
quand nos pas seront les memes 
Je chanterai, je chanterai, je chanterai 
je chanterai toujours 
On dit ces choses, on oublie parfois, quand on reve 
Ou qu'on est ivre 
Je te les dirai 100 000 fois, et ca m'aide tant a vivre 
Quand nos passes, quand tous ces jours 
seront notre vraie richesse 
Quand je saurai tout tes dons 
quand je saurai tes faiblesses 
Quand l'amour aura d'autres gouts 
que la passion, le desir 
Je chanterai, je chanterai, je chanterai 
je chanterai toujours 
Et je t'aimerai, je t'aimerai 
je t'aimerai comme au premier jour 
Je chanterai, je t'aimerai 
Terre
Terre, 
J'ai passe trop de temps sur la route 
A esperer les faibles traces que tu as semees 
Terre, 
Si tu savais combien je t'ai manque 
Ces journees sans boussole, je l'ai souvent prie 
Terre, 
Que font les amants qui se retrouvent ? 
Que dois-je mettre ce soir 
Un tien de parfum, de l'alcool ou du blues ? 
Terre, 
De mots doux qui tremblent et nichent partout 
De silences bavards, de paupieres contre joues 
Et qu'importe le jeu 
J'ai ce que je veux 
Hisser le pavillon bleu 
Car ce soir j'ai touche 
Terre, 
Terre d'asile, sur ta peau de velours 
Glissent les encore et les toujours 
Terre, 
Terre promise, les oiseaux se souviennent 
De nos corps en drapeaux qui claquent et qui s'aiment 
Terre, 
Terre de feu, sans issue de secours 
Et nos braises rouges se consomment a leur tour 
Terre, 
Oubliee la mer des songes tabous 
Et passent les secondes un peu plus vite chaque jour 
Terre, 
Bien ancree sur le sol de tes charmes 
J'ai laisse les etoiles guider mes bras vers ton cou 
Et ton il complice 
A graver sur mes reins 
Plus jamais, jamais peur de rien 
Car ce soir j'ai touche 
Terre, 
Terre d'asile, sur ta peau de velours 
Aux courbures de la fin du jour 
Terre, 
Terre brulee au langage du desir 
Danse du ciel 
Caresses, partage et soupirs 
Terre, 
Terre etrangere, mais si proche pourtant 
C'est ici que je veux mourir maintenant 
Terre, 
Terre d'asile, terre d'amour 
Terre, 
Terre sauvage, terre promise 
En
Attendant Ses Pas 
En attendant ses pas, je mets la musique en sourdine, tout bas 
Trop bete, on ne sait pas, s'il sonnait 
Si je n'entendais pas cette fois 
En attendant ses pas ce matin-la 
Un soir ? Un matin ? Un hiver, une aube 
Un printemps qu'il choisira 
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumieres 
Les nuits au bord des chemins 
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes 
Il aimera ca 
En attendant le doux temps de ses bras 
Et je prends soin de moi, rouge a mes levres, a mes joues 
Pour qu'il ne voit pas 
Quand trop pale parfois, ne surtout pas 
Qu'il me surprenne comme ca 
Il y a de l'eau fraiche et du vin 
Je ne sais pas ce qu'il choisira 
Je ne sais s'il est blond, s'il est brun 
Je ne sais s'il est grand ou pas 
Mais en entendant sa voix je saurai 
Que tous ses mots, tous seront pour moi 
En attendant le doux temps de ses bras 
J'y pense tout le temps a cet instant, oh quand on se reconnaitra
Je lui dirai c'etait bien long, non, je ne lui dirai surement pas
En attendant ses pas, je vis, je reve et je respire pour ca 
En attendant juste un sens a tout ca 
Un soir ? Un matin ? Un hiver, une aube 
Un printemps qu'il choisira 
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumieres 
Les nuits au bord des chemins 
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes 
Il aimera ca 
En attendant juste un sens a tout ca, a tout ca 
Papillon
Tombent les feuilles 
Au jours, plus courts 
Qui retiennent 
Mon corps et ma voix 
Je voulais vous dire 
Que je vous aime 
Cocon qui s'eveille 
Aux seuls parfums 
Que j'attends 
Au fond de mes reves 
Souvent 
Quand mes yeux s'eclairent 
Longtemps 
Sur vos promesses blanches 
Sans y voir le piege 
Qui danse 
Papillon ephemere 
Aux ailes de verre 
Prisonniere du fil de vos secrets 
Papillon qui espere 
Juste un peu de lumiere 
Pour secher ses couleurs 
Au feu de vos desirs 
Si forte est ma fievre 
De vous, si doux 
Mon prince 
J'ai perdu les mots 
Je voudrais vous dire 
Combien je vous aime 
Tout semble si beau 
Du haut de vos epaules 
Ou je m'imagine 
Parfois 
Pauvre chrysalide 
Qui boit 
Le miel de vos paroles 
Pour s'ouvrir 
Et quitter le sol 
Papillon ephemere 
Aux ailes de verre 
Prisonniere du fil de vos secrets 
Papillon qui espere 
Juste un peu de lumiere 
Pour secher ses couleurs 
Au feu de vos desirs 
L'abandon
Le soleil en automne, indulgent 
Les peaux nues se donnent aux tiedes vents 
La-bas les tempo paraissent 
Battre au rythme paresseux du temps 
L'abandon, tout s'apprend 
Caresses des vagues aux chauds courants 
Le sable doux, bel et tendre amant 
La-bas les danses infinies 
Nous melangent et l'amour aime la vie 
L'abandon, c'est appris, la nature initie ici 
On sait deja ces moments-la 
La soleil avait prepare ca 
L'abandon tout petit 
Les iles initient a l'amour ici 
On sait deja ces rythmes-la 
Les feux d'en bas, ce lascif etat 
La chaleur et le vent 
Oh tout doucement mon ile m'apprend 
Le rhum aux hommes attendrit les bras 
Le rire aux femmes, aux filles, aux eclats 
Les nuits velours ici bas 
Les memes a Panama, memes a Cuba 
L'amour a faim de toi et vice versa 
Des corps a corps, amoureux soldats 
Le plaisir en ces brulants combats 
Tout ici : l'eau, le climat 
Tout est desir, on n'y echappe pas 
L'abandon, tout s'apprend 
Dans les danses et les jeux d'enfants 
On sait deja ces moments-la 
La soleil avait prepare ca 
L'abandon tout petit 
Les iles initient a l'amour ici 
On sait deja ces rythmes-la 
Les feux d'en bas, ce lascif etat 
La chaleur et le vent 
Oh tout doucement mon ile m'apprend 
On sait deja ces moments-la 
La soleil avait prepare ca 
L'abandon tout petit 
Les iles initient a l'amour ici 
On sait deja ces rythmes-la 
Les feux d'en bas, ce lascif etat 
La chaleur et le vent 
Oh tout doucement mon ile m'apprend 
Un pas de toi, un pas de moi 
Les bassins collent et bougent tout bas 
Tout s'apprend, l'abandon 
Je vais ou tu vas et meme au-dela 
Tout contre toi, la nuit sans loi 
Que l'instant nous souleve et basta 
Le moment ce moment, rien n'est plus 
Important que ca 
On sait deja ces moments-la 
Le soleil avait prepare ca 
La chaleur et le vent 
Oh tout doucement mon ile m'apprend 
Dans
Un Autre Monde 
Loin, loin, c'etait certain 
Comme une immense faim, un animal instinct 
Oh, partir, partir et filer plus loin 
Tout laisser, quitter tout, rejoindre un destin 
Bye bye, mais faut que j'm'en aille 
Adieu tendres annees, salut champs de bataille 
Et sentir, oh sentir et lacher les chiens 
Y'a trop de trains qui passent, ce train c'est le mien 
Et tant pis pour moi, et tant pis pour nous 
J'aurais pu rester ou la roue tourne, ou tout est doux 
Moi j'avais pas l'choix, ca cognait partout 
Le monde est a ta porte et se joue des verrous 
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie 
Quand les nuits seront plus longues plus longues que mes nuits 
Et mourir, oh mourir, mais de vivre et d'envie 
Rendez-vous quand j'aurai devore mes appetits 
Beau, beau de bas en haut 
J'aimais manger sa peau j'aimais boire a ses mots 
Mais trop tard, ou brouillard, ou bien trop tot 
C'etait la bonne histoire mais pas le bon tempo 
Bye bye, faut que j'm'en aille 
Une croix sur ses levres et ma vie qui s'ecaille 
Et s'offrir et souffrir et tomber de haut 
Et descendre et descendre au fond sur le carreau 
Et tant pis pour moi, et tant pis pour lui 
J'pourrais l'attendre ici, rien ne s'oublie tout est gris 
Moi j'avais pas l'choix, ca cognait aussi 
C'est le monde a ta porte et tu lui dis merci 
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie 
Quand les nuits seront plus longues plus longues que mes nuits 
Et mourir, oh mourir, mais de vivre et d'envie 
Rendez-vous quand j'aurai devore mes appetits 
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie 
Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci 
Et puis rire a perir, mais rire aujourd'hui 
Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini 
Rendez-vous quand j'aurai devore mes appetits 
Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini 
C'est le monde a ta porte et tu lui dis merci 
Rendez-vous dans une autre monde ou dans une autre vie 
Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci 
Et puis rire a perir, mais rire aujourd'hui 
Ticket pour autre rencontre, rencard au paradis 
Et puis rire a perir mais rire aujourd'hui 
Au plaisir a plus tard et plus tard est si joli 
Sur
Le Meme Bateau 
Sur les passerelles a l'embarquement 
Populaires ou premieres, derriere ou devant 
On monte les malles, des quais sur le pont 
On charge dans les cales de l'acier, des jurons 
Ne manque plus qu'un signe, du capitaine un mot 
Des cabines aux cuisines 
Sur le meme bateau 
Un doigt de champagne, un toast au depart 
Dans les soutes le bagne et les heures de quart 
Des soirees mondaines, des valses ou tangos 
Aux ombres, a la peine, un mauvais tord boyau 
En attendant l'escale, Athenes ou Macao 
Sous les memes etoiles 
Sur le meme bateau 
Au feu des machines, souffre matelot 
Pres de la piscine, les belles et les beaux 
Des salles de moteurs, des salons joyaux 
Ici la sueur, le plus grand luxe en haut 
Mais vienne une tempete, une lame en sursaut 
Toutes les ames s'inquietent 
Sur le meme bateau 
Quand les astres s'en melent sur l'immense ocean 
Quand tout devient si frele face aux elements 
Plus de rang plus de classe, plus de bagne ou de beau 
Chacun la meme angoisse 
Sur le meme bateau 
Toue
Les Blues Sont Ecrits Pour Toi 
"I woke up this morning baby, 
The blues was pouring out of me" 
Cent fois ces mots je les ai dits 
Ces mots que d'autres avaient ecrits 
De toute ma voix, de toute mon ame 
"With all the soul that I can" 
Le blues comme on me l'a appris 
"I woke up this morning baby" 
Mais ce matin la, j'ai compris 
La peine aux longs champs de coton 
J'imaginais de mon cocon 
Les coups, le sang, les temps boueux 
J'avais mal en fermant les yeux 
"His baby's far away" 
J'ai des pardons, j'ai des prieres 
Mais l'blues c'est pas des phrases en l'air 
"I woke up this morning baby" 
Mais ce matin t'as vraiment froid 
Tu comprends du fond de ta poitrine 
Tous les blues sont ecrits pour toi 
"Oh, oh I feel, the blues in me 
Nobody knows how I really feel 
Nobody knows, nobody cares" 
Les mots te brulent un par un comme s'ils 
Comme s'ils t'appartiennent enfin 
Ces blues etaient les tiens 
De toute ma voix, toute mon ame, "with all the soul that I
can" 
Le blues qu'on n'm'a jamais appris 
"I woke up rhis morning, the blues was pouring out of me 
Nobody knows, nobody sees" 
S'il
Suffisait D'aimer 
Je reve son visage, je decline son corps 
Et puis je l'imagine habitant mon decor 
J'aurais tant a lui dire si j'avais su parler 
Comment lui faire lire au fond de mes pensees ? 
Mais comment font ces autres a qui tout reussit ? 
Qu'on me dise mes fautes, mes chimeres aussi 
Moi j'offrirais mon ame, mon coeur et tout mon temps 
Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant 
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer 
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner 
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer 
Je ferais de ce monde un reve, une eternite 
J'ai du sang dans mes songes, un petale seche 
Quand des larmes me rongent que d'autres ont versees 
La vie n'est pas etanche, mon ile est sous le vent 
Les portes laissent entrer les cris meme en fermant 
Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs 
Ma vie paisible ou j'entends battre tous les coeurs 
Quand les nuages foncent, presages des malheurs 
Quelles armes repondent aux pays de nos peurs ? 
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer 
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner 
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer 
Je ferais de ce monde un reve, une eternite 
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer 
Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer 
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer 
Nous ferions de ce reve un monde 
S'il suffisait d'aimer 
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